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Soumission chimique : il n’y a pas de “drogue du violeur”

Nous avons ajouté un nouveau podcast dans la catégorie ressource, l’épisode 104 de Les couilles sur la table : Soumission chimique : il n’y a pas de “drogue du violeur”.  Le propos qui y est tenu est beaucoup plus intéressant et radical que ce qu’évoque la courte introduction reproduite après.

Comme en témoigne l’affaire “des viols de Mazan”, 42 % des agressions et viols par soumission chimique se déroulent dans un cadre privé. Depuis qu’il s’est ouvert le 2 septembre 2024, ce procès très médiatisé nous pousse à démonter les mythes sur la soumission chimique : elle n’est pas circonscrite aux contextes festifs ou perpétrée seulement par des inconnus avec du GHB – appelé la “drogue du violeur”.

Qui sont ces hommes qui utilisent de la drogue pour agresser des femmes ? Quels sont leurs modes opératoires et leurs motivations ? En quoi les agresseurs par soumission chimique sont un miroir grossissant d’une culture masculine de la sexualité ?

Pour répondre à ces questions, Naomi Titti reçoit Félix Lemaître, journaliste, écrivain, scénariste et auteur de l’essai La Nuit des hommes. Une enquête sur la soumission chimique (éd. Les nouveaux jours, JC Lattès, 2024). Alors qu’il croyait partir à la chasse aux monstres dans les bars, les clubs et les festivals, Félix Lemaître a découvert qu’enquêter sur la soumission chimique revenait plutôt à interroger l’apprentissage masculin de la séduction et la construction de leurs fantasmes.